Mythologie de l'homme des cavernes

[hanuman]

"le black bombay" je me souviens en avoir eu 2 fois dans ma vie

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alors a savoir si c t de l opium sa je ne peus pas le dire mais une chose et sure c que ce n etait pas du shit a 100% canna car jamais je n ai eu a nouveau cette sensation qui d ailleur ne m avait pas vraiment donner envi de la retrouver ( bcp trop frustrant par rapport a une bonne defonce de bon shit )

Oui, le chite dénommé "black bombay" ("bombay black" in hingliche) contient bien de l'opium. Il s'agit généralement de matos de deuxième qualité, que l'on "réhausse" avec de l'op. Du chite coupé quoi! En fait en Inde, le chite à l'op n'a pas bonne réputation. Il est même plutôt méprisé quand on le compare aux grands crus de l'himalaya.

Cela dit, les bonnes surprises existent. Grosso-modo vers les mêmes années que toi, booker, le dealer de mon fournisseur de l'époque avait reçu quelques kilos en provenance directe d'inde d'un suuper bombay black, en fait du kashmere (kashmir, cachemire, au choix) coupé à l'opium.
Je me souviens bien de l'effet : tout d'abord la grosse claque et le goût inimitable du kashmere (bien sûr on fumait tout ça au shilom à l'époque, en jeunes chiens fous qu'on était), puis, une petite quinzaine de minutes plus tard, la montée graduelle de l'opium, qui nous scotchait ensuite pendant plusieurs heures. lol il fallait voir les loques affalées dans ma piaule après quelques séances de dégustation !!!
Je me souviens avoir appelé un pote en lui disant "devine ce que j'ai à fumer". Lui, sortant le truc le plus extravagant et le plus légendaire qui lui passait par la tête me dit, sans en croire un mot, "heu, du black bombay ??". lol, il a pas mis longtemps à arriver chez moi ensuite, croyez-moi.

Ha aussi, petite précision, l'opium brut ne se fume pas. Il s'ingère. Celui qu'on fume a été longuement raffiné et porte le doux nom de "shandou". Pour le consommer, on le mélange à de la cendre d'opium, le "dross", avant de cuire la boulette.

Enfin bref... pourquoi je parle de tout ça ici moi ? surtout que comme planta et scarlateyes, je pense aussi que "ce truc c'est finalement une sacrée daube au bout du compte". Jeunes lecteurs de LMV, ne pensez même pas à essayer !!

Voila, c'était la petite séquence nostalgie d'aujourd'hui

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[hanuman]

Question: en inde n'ya t'il pas la même réprobation conscernant la fumette qu'en france (les sadhus étant évidemment considéré ici comme hors cadre sociale).

Réponse : du tout.
Exemple, au cours de la fête de shivaratri, toute la famille consomme allègrement du bhang. Toujours à propos de bhang, on en trouve, ainsi que de l'opium, dans des magasins d'état tout ce qu'il y a de plus officiels (à Bénarès notamment).
En fait, la ganja et le bhang sont réellement des substances traditionnelles. En revanche, le charras est plus mal perçu, mais bon, la légende raconte que ce sont ces braves hippies des années 60-70 qui ont appris aux indiens à le confectionner.

Petite anecdote racontée par deux italiens rencontrés dans un petit village du Népal. Au cours de leur visite à Bénarès, Varanasi comme on dit là bas, ils décident de fumer un shilom d'excellent charras sur les ghats, ces longues plates-formes qui longent les berges du gange. Tout à coup, quelqu'un leur tape sur l'épaule. Malchance ! C'est justement un de ces gros flics à la moustache frisottante. En bon chatcheurs ritals, les potes lui disent (bon, je traduis, car le mauvais anglais parlé par des italiens bien stoned est plutôt difficile à rendre) "non non, c'est pas du charras qu'on fume, non non, c'est de la ganja. ganja. This is ganja !!" Le flic indien : haa ganjaaa !! Il hoche la tête et s'en va sans faire plus d'histoires.

Autre anecdote (halala les anecdotes exo....) pendant un séjour dans un petit village de l'himalaya indien, nous étions hébergés par une famille d'indiens. Des brahmanes. Tranquilles, on allume le shilom sur la petite terrasse qui surplombe la cour intérieure. À notre plus grand étonnement, la matronne qui nous louait les piaules, bien que non-fumeuse, s'empresse, non pas de courir avertir les flics, mais au contraire de hurler le "bom shankar" rituel pour bien avertir les dieux de notre petite action de grâce.

Tout cela pour dire que la consommation de produits cannabiques, même si interdite, est tout de même bien plus acceptée socialement là bas que par chez nous !

Pour conclure, je dirais que si la fumette est interdite en Inde, c'est surtout et avant tout grâce à nos bons amis de la DEA américaine, qui promettent toujours monts et merveilles à nos tout aussi bons amis du tiers monde s'ils combattent le fléau de "LA" drogue



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et bom shankar ! (bon avec tout ça, va falloir fouiller dans les cartons pour retrouver le vieux shilom, merde)