Hermaphrodites !!!!

par **kimon** » 03 Juin 2003, 21:13

oui, si tu as réellement des hermaphrodites
il vaut mieux les jeter ou en faire du beurre.
attends un peu pour etre sur...

par **kimon** » 04 Juin 2003, 11:54

Une fois de plus:
dire que des hermaphrodites donnent des graines femelles c dire une contre-vérité.

par **kimon** » 04 Juin 2003, 12:56

stp, peux-tu retrouver le post ou on dit que la dominance des gènes a un lien avec le sexe de la plante ?
pour moi, si une plante a la moindre chance d'etre hermaphrodite, ben je la balance, comme je pars de plantes meres, je fais attention a n'avoir que d plantes stables sexuellement.
si c une première fois, je comprends la difficulté de jeter une plante...et puis c'est une bonne expèrience pour apprendre le sexe des plantes...

par **kimon** » 04 Juin 2003, 14:09

oui, ce post est la base de la génétique. Si tu relis les lois de Mendel, tu t'apercevras que la dominance ou la récéssivité d'un gene n'a rien a voir avec le sexe de la plante qui le porte.
Pour ce qui est des graines féminisées, le probleme est plus complexe que ce qui est expliqué ds cette faq. pour résumer, il faut un nombre d'individus suffisant au départ (je dirais une 100 aine, GRAND GRAND minimum) pour pouvoir sélectionner parmis eux les plantes les plus stables sexuellement. A partir de là, ces plantes sont traitées pour laisser apparaitre une fleur male...
Il me semble donc illusoire d'espèrer créer ses propres graines féminisées, ceci dit, je suis ouvert à toutes les expèriences (végétales).

par **kimon** » 05 Juin 2003, 08:02

En ce qui concerne ta dernière phrase sur le backcrossing, tu dis que l'on conserve le meme pool génétique, je suis ok avec ça.
voilà ce que je comprends au niveau de la cardinalité parmi les héritiers:
Si je suppose que le gène suivant est, en quelque sorte, celui d'une indépendance à la photopèriode (a savoir: l'allèle P dominante influe sur l'insensibilité de la plante aux changements de rythmes ds la photoperiode alors que l'allele p recessive, au contraire, provoque ou participe à l'hermaphrodisme)
si je fais une autofécondation, j'obtiendrai tout type de croisements, selon punnett.
P p
P PP Pp
p Pp pp

et donc, parmi les heritiers j'aurai non seulement du Pp mais aussi du PP et du pp, et enfin, si ce gène influe sur le sexe, je n'obtiendrai pas au final autant de males que de femelles. Nan ?

Dernière chose, scuze pour mon vocabulaire inadapté, je ne connais que ce que g lu à ce sujet :wink:

.
Lorsque je dis que le sexe n'a rien à voir avec les genes, ce que je veux dire c'est que malgré tout, le canna est déterminé sexuellement, et que si la banque génétique contient des gènes qui influent sur le sexe (d'ailleurs, ne serait-il pas plus exact de dire que ces genes influent sur le comportement sexuel plutot que sur le sexe lui meme ?), je préfère sélectionner pour essayer de sortir les plantes qui portent ces gènes.

par **kimon** » 06 Juin 2003, 08:19

oui et non !
Je pense en fait surtout à un gène qui induit une versatilité de la plante quand à son comportement sexuel, selon les conditions exterieures.

par **kimon** » 07 Juin 2003, 05:02

ben moi c ce soir les gros pets, alors, je v dormir et je te réponds demain, ou pas, parceque ça a l'r trés bien dit, comme ça, à vue de nez...

par **kimon** » 07 Juin 2003, 10:42

oui, on arrive à sentir les choses, mais pas évident de formaliser effectivement. On a un peu de mal a observer que ce ratio est relativement stable à la maison (pas suffisament d'individus).à part ça, je crois qu'on est d'accord :wink:

par **kimon** » 08 Juin 2003, 00:42

bon, ça va, les calculs sont ok pour les premières générations, tu m'as obligé à sortir une feuille et un stylo ! lol
en ce qui concerne le calcul de la cardinalité des femelles "phenotypiques", je sens la vieille récurrence là dessous, les calculs de la génération F3 semblant couvrir l'ensemble des croisements possibles. Pour l'existence de la limite, le thm du point fixe serait sans doute efficace si on extrapolait sur le continu, ici, meme si les variations de la suite An=#{femelles "phenotypiques" à la génération Fn} ne sont pas evidentes a priori, on doit pouvoir tuer le pb grace à des considérations structurelles, c'est une intuition (pour etre complet et totalement incompréhensible je pense: le corps de base considéré est archimédien).
Quoiqu'il en soit, comme tu le dis, des hypotheses plus larges peuvent rendre le pb encore bcp plus interessant, je devrais me renseigner à ce propos.
c clair que l'interet des graines féminisées de Dutch euh, je le vois pas.
je viens de penser qu'il doit etre possible de modéliser le pb (avec les hypotheses premières), ya d outils de généticiens pour ça ?

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