Troy je crois que tu mélanges un peu les choses.
Revenons aux fondamentaux : en terme de stratégie, la reproduction sexuée vise à favoriser le brassage des gènes. Pour cela, une des voies empruntée par certaines espèces végétales est la répartition des sexes sur des individus différents : ce sont des espèces dioïques. Parmi les espèces monoïques, d'autres voies ont été explorées pour éviter l'autogamie (fécondation d'un individu par lui-même) : il peut y avoir par exemple un décalage de mâturité entre les organes mâles et femelles (Cucurbitacées), importante séparation spatiale du stigmate et des anthères, ou carrément des autoincompatibilités de nature protéique (genre Prunus).
En revanche, d'autres "plantes" monoïques, telles le soja, le blé, sont essentiellement autogammes, puisque les étamines libèrent leur pollen avant que la fleur ne s'ouvre.
Le cas du Cannabis est un peu à part, dans le sens où le caractère dioïque ne semble pas définitivement acquis. Ainsi, dans les années 60, l'INRA a entrepris un programme de sélection et de création de variétés monoïques, en partant des travaux des chercheurs allemands Hoffmann et Von Sengbush. Ces derniers avaient en effet été les pionniers de l'isolement et de la sélection des types monoïques. Pourquoi est-ce avantageux ? Les plantes monoïques sont homogènes (pas de dimorphisme sexuel), et ont donc une productivité accrue (en graine et en tiges hein, on se place du point de vue du chanvrier).
On termine sur l'oxydation : c'est un processus naturel que plusieurs facteurs peuvent accélérer (température, pression en O2 , lumière, présence d'un métal qui jouera le rôle de catalyseur...)