Les phrases les plus LOL des dealers de shit !!!

[hanuman]

"manali" ??? C est quoi du Chit grossierement prepare ???

Jdevais surement etre encore a l ecole maternelle non ???

Manali est le nom d'une petite ville des contreforts de l'Himalaya, dans l'état d'Himachal Pradesh, en Inde, comme l'a précisé l'eeexxxcccceeellllllennnnnt bubbleberry. Dans cette région du monde, le hashish est confectionné de façon artisanale, en frottant les sommités résineuses (pas trop fort) entre les deux mains, puis en récupérant la résine ainsi obtenue. Effectivement, si le rouleur de charras (nom qu'on donne au chit là bas) n'est pas très soigneux, il n'est pas rare d'y retrouver une graine ou un morceau de matière végétale, comme l'a indiqué le non moins exxxxccccellllllennntt jack1. Après, certaines personnes font ça de façon très délicate, en sélectionnant soigneusement les plantes qu'ils veulent traiter, et en ne frottant que très très légèrement, afin de ne récupérer que les plus beaux trichomes, cette qualité est appelée "la crème". J'ai souvenir lors de l'un de mes voyages là bas, dans une autre vie, d'un canadien qui me faisait fièrement voir que la crème qu'il avait récoltée était très très claire, quasi blanche, et transparente à la lumière.

Il fut un temps, le Manali (et le charras des autres villes/village de cette région des vallées de Kulu/Parvati) était considéré comme l'un des meilleurs chits du monde, avec un effet puissant, mais très cérébral, sans plafond. Et un goût unique.

Bref, tout ça pour dire, il serait faux de dire que c'est du "chit grossièrement préparé"

Et oui, j'ose croire que t'étais pas né Freezer Cela dit l'endroit existe toujours, et rien ne t'empêche d'y aller, de préférence en septembre/octobre, mais j'ose croire que c'est moins tranquille et plus surveillé que quand j'y suis passé dans les années 80. Et pour revenir on topic, en parlant de dealers, quand on en faisait pas nous mêmes, on achetait ça à des bergers. Le prix le plus bas que j'ai payé c'était 15 roupies pour 10 grammes, soit 7 Francs, soit à peine plus d'un euro. Par contre, pas de phrases marrantes à rapporter, car les mecs ne parlaient généralement que l'Hindi

[hanuman]

T'avais pas une anecdote indienne plus recente avec partage de mails cryptés ?

J'ai beau réfléchir... non, je ne vois pas ??

[hanuman]

Sinon dans les shits qui m'avaient marqué à l'époque et que j'avais pu chopper en France, il y avait le libanais rouge (rarement) ou le jaune un peu plus courant, tous 2 servis dans des petits sacs de toile de jute marqués d'un tampon ou logo

Halala, j'en ai vu passer de çui là. Il arrivait même que le petit sac de toile, habituellement blanc, soit bleu bébé ou rose bonbon avec oui, parfois un cèdre du Liban. Dans le genre chit à tampon, y'avait aussi le border, un noir afghano-pakistanais de qualité moyenne, emballé dans un cellophane rouge et orné d'un beau tampon doré, apposé à même le produit. Parfois carrément nul, le plus souvent moyen, et, plus rarement exceptionnel (généralement sans le tampon ni le cellophane rouge, dans ce cas).

Absolument aucune idée de ce qui tourne aujourd'hui, que ce soit dans la rue (alors là... ???) ou chez les dealers d'appartement old style, si ça existe toujours.

[hanuman]

Et le BlackBombay coupé OP....Bref !

Et pourtant

Pas le temps d'en parler là mais j'en ai eu entre les mains et ce n'est pas une légende urbaine. Je reviens plus tard pour raconter mon anecdote de tonton hanuman. Bon pour l'instant je vous laisse, l'infirmière vient changer ma poche et faire ma toilette...

[hanuman]

j'espère que les mecs se lavent les mains....

Ca se passe quand même à 3500 mètres d'altitude, les rivières sont loin... et puis il n'y a pas de PQ en inde... d'ailleurs t'as vu la couleur des mains...

Sinon donc sur le Black Bombay et les temple balls:


En réalité, il n'y a pas d'op dans les temple ball népalaises, le chit népalais étant extrêmement puissant par lui-même. J'ai souvenir d'un népalais de pure folie que j'avais eu à Pokhara, déjà sublime au goût, mais avec un high surpuissant et hyper énergétique, qui te faisait carrément partir en trip ! Je te raconte pas le retour à l'hôtel à Kathmandou, après avoir passé une soirée chez des potes à l'autre bout de la ville, avec des meutes de chiens errants aux trousses...

Pour le bombay black (black bombay en français ), déjà il faut savoir qu'en Inde l'opium ne coûte pas particulièrement plus cher que les produits cannabiques et que c'est effectivement utilisé pour réhausser un hash de qualité moyenne -- ou non. Pour le coup, mon fournisseur à l'époque avait reçu directement d'Inde une bonne quantité de ce produit, qu'on a donc pu goûter pendant plusieurs semaines. Et là, ce n'était pas un hash du qualité moyenne, mais un excellent Kashmir (Cachemire), effectivement coupé à l'opium. Tu fumais ça, déjà tu avais la claque cannabique immédiate, sans parler qu'à cette époque nos moyens de consommation étaient plutôt violents... et puis effectivement, une dix/quinzaine de minutes plus tard, l'effet opiacé caractéristique arrivait, pour finir en fin de soirée avec piquage de nez et autres joyeusetés...

A l'époque, ce nom était vraiment mythique, mais comme toi Shiva, on n'y croyait qu'à moitié. Je me souviens encore avoir appelé un pote en lui disant "devine ce que j'ai à fumer" et lui, pour déconner "du black bombay ?". Il n'en a pas cru ses oreilles (ni ses poumons et sa tête ensuite) quand je lui ai dit que c'était effectivement ça.

Toujours avec ce chite, j'avais été chercher mon frère et un pote qui revenaient de vacances en espagne à l'aéroport. En ce temps, c'était beacoup moins surveillé qu'aujourd'hui dans les aéroports et je m'étais glissé derrière eux sans qu'ils me voient après avoir allumé un gros pète dans la salle des arrivées et je leur avais soufflé la fumée dessus... Bon inconscients, mais pas à ce point, on avait été finir le pétard dehors. Autant dire que le retour sur Paris en taxi fut épique, on se serait cru dans un vaisseau spatial !!!

Voila voila...

[hanuman]

T'as pas connu un Duchaussois toi ?
c'est tout à fait ce qu'il raconte dans son bouquin.
Jme rappelle plus s'il mentionne le black bombay par contre...

Haha, j'ai lu ce bouquin à 15 ans, offert à un pote par son père, qui voulait "le dégoûter de LA drogue"... Malheureusement pour lui, ça n'a pas marché. Qu'est-ce que ça a pu nous faire rêver et donner envie de visiter ces pays précisément pour ces raisons... et si, il parle bien de black bombay, c'est plus ou moins comme ça que c'est devenu légendaire chez nous en tout cas. Ceci dit, pour avoir eu des retours de personnes ayant connu cette époque du début des seventies (où même moi j'étais trop petit...), Duchaussoy a compilé les anecdotes de plusieurs personnes en se donnant le premier et le beau rôle, mais n'a pas vécu grand chose de tout cela lui-même... Je me souviens également qu'il a ensuite fait les pages faits-divers de la presse en raison de problèmes avec la justice pour des histoires de proxénétisme. Et je crois qu'il est mort aujourd'hui, suicidé, si je dis pas de conneries.

En revanche, pour ma part, je ne me souvenais pas qu'il parlait de chiens errants dans ce bouquin, mais je l'ai vraiment vécu (et le reste d'ailleurs, tu ne douterais pas de ma bonne foi quand même ? Je ne vois pas l'intérêt de raconter des histoires à mon écran d'ordinateur ).

En ce temps, et probablement aujourd'hui, les bandes de chiens errants faisaient la loi la nuit dans pas mal de villes d'Asie, même si je pense qu'il y a des campagnes d'éradication régulières. Donc pas étonnant que ça se retrouve dans plusieurs récits ayant pour cadre l'Inde ou le Népal. Le pire que j'ai vu c'était à Varanasi/Bénarès. L'angoisse chaque fois qu'il fallait passer par une certaine rue. Heureusement, il suffisait de se baisser pour faire semblant de ramasser une pierre, comme si tu allais la leur jeter, pour les faire reculer, mais bon ça montrait des dents sévère... J'ose supputer qu'ils étaient pas vaccinés contre la rage . Allez, une autre fois je raconterai la fois où je me suis fait courser par un taureau sur la plage à Goa ou celle de l'énorme singe qui a piqué mon paquet de cacahuètes au temple des singes de Kathmandu, ou encore celle où il a fallu passer par une placette hyper étroite occupée par un énorme éléphant enchaîné, toujours à Bénarès... le flip total