Histoire : la légendaire Fraise
Posté: 20 Fév 2017, 18:46Bonsoir mes petits,
Ouvrez bien vos oreilles! Je vais vous raconter l'histoire unique de la Fraise:
"Il était une fois en Suisse romande, une petite entreprise qui est devenue grande : cannatech
Chez cannatech, vivait un érudit : l’Alchimiste. Il travaillait jour et nuit pour faire avancer la cause du cannabis dans son super laboratoire technicospatiologique tout au fond du sinistre donjon.
Or un jour, un valeureux freak Suisse Allemand de 40 ans pénétra la sombre forêt de cannabis qui entourait l’entreprise.
Après trois jours d’errances passées à se frayer un chemin à la hache, il parvint enfin au pont-levis, des cloques pleins les mains. Une fois entré chez cannatech, il fut accueilli par l’impressionnant Alchimiste. Après avoir papoté autour d’une tasse de thé, le valeureux freak pris congé et nul ne le revit jamais. Sur la table, à côté du sucrier en porcelaine, il avait laissé quelques boutures de sa composition qui répondaient au doux nom d’Erdbeere ; c’était selon lui ce qui se faisait de mieux.
Erdbeere, l’ancêtre de la Fraise venait d’être offerte à l’Alchimiste, mais celui-ci l’ignorait encore … alors, chuuut !
Tout là-haut dans sa montagne, le valeureux freak avait eu la bonne idée de croiser une skunk hollandaise avec une pure afghane dont il avait lui-même ramené les graines lors d’une croisade tout là-bas ; du moins, c’est ce qu’il avait raconté à son hôte, entre deux tasses de thé.
Lorsque la porte se referma sur le visiteur, l’Alchimiste regarda la malheureuse offrande restée sur la table.
Dans un élan de générosité, il préféra abréger les souffrances de ces pauvres bêtes, et avec un grand soupir les jeta en pâture au monstrueux Ochsner tapis dans l’ombre.
Il faisait frais pour la saison et l’Alchimiste s’était enrhumé. Comme il était seul dans son magasin, il se moucha dans ses doigts. Mais … d’où venait cette odeur, ce doux parfum de haschich ?
L’Alchimiste rôdait dans son entrepôt comme un animal cherchant une piste olfactive … mais son nez était amoindri par un rhume sournois, ne l’oublions pas. Comme l’odeur semblait le suivre, il renifla ensuite ses chaussettes, puis ses aisselles … et enfin ses doigts...
EUREKA ! ! ! C’était ses doigts à lui qui fleuraient si bon le haschich !
Mais où avait-il bien pu mettre ses doigts pendant les dernières vingt-quatre heures ?
Après une transpirante réflexion, la vérité lui sauta aux narines : cela ne pouvait être que les chétives Erdbeere dont il s’était débarrassé tout à l’heure ! Peut-être n’était-il pas trop tard ? L’Alchimiste se jeta dans l’antre du monstre Ochsner … (suspens) … après un combat sans merci, il parvint à arracher aux griffes du monstre les restes des pauvres boutures.
Vite, le bouche à bouche ! L’Alchimiste n’hésita pas un instant : il faut être prêt à de grands sacrifices pour sauver une bouture qui, malgré son pitoyable aspect, sente le haschich. Vous ne l’auriez pas fait, vous ?
Et après avoir séjourné aux soins intensifs dans le laboratoire de l’Alchimiste, les pauvres petites Erdbeere devinrent les vigoureux ancêtres de la Fraise."
Ouvrez bien vos oreilles! Je vais vous raconter l'histoire unique de la Fraise:
"Il était une fois en Suisse romande, une petite entreprise qui est devenue grande : cannatech
Chez cannatech, vivait un érudit : l’Alchimiste. Il travaillait jour et nuit pour faire avancer la cause du cannabis dans son super laboratoire technicospatiologique tout au fond du sinistre donjon.
Or un jour, un valeureux freak Suisse Allemand de 40 ans pénétra la sombre forêt de cannabis qui entourait l’entreprise.
Après trois jours d’errances passées à se frayer un chemin à la hache, il parvint enfin au pont-levis, des cloques pleins les mains. Une fois entré chez cannatech, il fut accueilli par l’impressionnant Alchimiste. Après avoir papoté autour d’une tasse de thé, le valeureux freak pris congé et nul ne le revit jamais. Sur la table, à côté du sucrier en porcelaine, il avait laissé quelques boutures de sa composition qui répondaient au doux nom d’Erdbeere ; c’était selon lui ce qui se faisait de mieux.
Erdbeere, l’ancêtre de la Fraise venait d’être offerte à l’Alchimiste, mais celui-ci l’ignorait encore … alors, chuuut !
Tout là-haut dans sa montagne, le valeureux freak avait eu la bonne idée de croiser une skunk hollandaise avec une pure afghane dont il avait lui-même ramené les graines lors d’une croisade tout là-bas ; du moins, c’est ce qu’il avait raconté à son hôte, entre deux tasses de thé.
Lorsque la porte se referma sur le visiteur, l’Alchimiste regarda la malheureuse offrande restée sur la table.
Dans un élan de générosité, il préféra abréger les souffrances de ces pauvres bêtes, et avec un grand soupir les jeta en pâture au monstrueux Ochsner tapis dans l’ombre.
Il faisait frais pour la saison et l’Alchimiste s’était enrhumé. Comme il était seul dans son magasin, il se moucha dans ses doigts. Mais … d’où venait cette odeur, ce doux parfum de haschich ?
L’Alchimiste rôdait dans son entrepôt comme un animal cherchant une piste olfactive … mais son nez était amoindri par un rhume sournois, ne l’oublions pas. Comme l’odeur semblait le suivre, il renifla ensuite ses chaussettes, puis ses aisselles … et enfin ses doigts...
EUREKA ! ! ! C’était ses doigts à lui qui fleuraient si bon le haschich !
Mais où avait-il bien pu mettre ses doigts pendant les dernières vingt-quatre heures ?
Après une transpirante réflexion, la vérité lui sauta aux narines : cela ne pouvait être que les chétives Erdbeere dont il s’était débarrassé tout à l’heure ! Peut-être n’était-il pas trop tard ? L’Alchimiste se jeta dans l’antre du monstre Ochsner … (suspens) … après un combat sans merci, il parvint à arracher aux griffes du monstre les restes des pauvres boutures.
Vite, le bouche à bouche ! L’Alchimiste n’hésita pas un instant : il faut être prêt à de grands sacrifices pour sauver une bouture qui, malgré son pitoyable aspect, sente le haschich. Vous ne l’auriez pas fait, vous ?
Et après avoir séjourné aux soins intensifs dans le laboratoire de l’Alchimiste, les pauvres petites Erdbeere devinrent les vigoureux ancêtres de la Fraise."
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