Le K-nactivisme Canadien (y en a ki s'bouge!!!!!)

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Le K-nactivisme Canadien (y en a ki s'bouge!!!!!)

Messagepar Anonymous » 21 Jan 2013, 03:47

3526 02/06/2004
AMERIQUE / CANADA
POLITIQUE
ANSA

Le "Marijuana Party" a lancé sa campagne électorale, en vue du vote du 28 juin. Il présentera environ cent candidats dans tout le pays. Son leader, Marc-Boris St. Maurice, a déclaré à la presse que son parti "était une chose sérieuse" et que la marijuana n'était pas le seul argument qu'il entendait affronter.


http://www.antiprohibitionist.org/

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MONTREAL, 21 juin (AFP)

Le Parti marijuana se fait couper l'herbe sous le pied

"Y faut que ça roule!", clame le Parti marijuana sur ses affiches en vue des élections canadiennes du 28 juin, mais les temps sont durs pour cette formation depuis que les grands partis ont décidé d'épouser sa cause, démobilisant sa clientèle.

Sans aller aussi loin que le Parti marijuana qui prône la légalisation pure et simple du cannabis, libéraux, conservateurs, sociaux-démocrates et indépendantistes québécois sont d'accord pour décriminaliser sa possession, une réforme vue d'un très mauvais oeil à Washington.

Un projet de loi en ce sens a été présenté cette année à la chambre des Communes par le gouvernement libéral mais il n'a pu être adopté à temps avant le déclenchement des élections.

Au lieu d'une inscription au casier judiciaire, éventuellement assortie d'une peine de prison, ce projet prévoyait une simple amende pour le consommateur pris en train de fumer un "joint".

Actuellement, plus 600.000 Canadiens ont un casier judiciaire pour cette infraction et plusieurs en subissent les conséquences sur le marché du travail.

Même le chef du Parti marijuana, Marc-Boris St-Maurice, a dû interrompre sa campagne pour se présenter au palais de justice de Montréal, où il a été récemment inculpé de possession simple de cannabis. Il doit revenir au tribunal le 7 juillet prochain.

En décembre dernier, la Cour suprême du Canada a maintenu la constitutionnalité de la loi prohibant le cannabis mais souligné qu'il était du ressort du Parlement de la réformer ou non.

"Ces gens-là jouent un peu dans nos platebandes", dit des autres partis Hugo Saint-Onge, 29 ans, principal responsable de la campagne du Parti marijuana.

"On est super-contents, mais au bout du compte c'est plus difficile pour nous d'aller chercher des candidats de qualité et aussi de faire sortir le vote, parce que les gens pensent que la question est en train de se régler. Ca a démobilisé", dit M. Saint-Onge.

Résultat, le parti ne présente des candidats que dans 71 des 308 circonscriptions du pays. Il en comptait 73 à sa première participation en 2000, où il avait obtenu 0,5% des suffrages avec 66.000 voix.

"C'est très difficile, on n'a pas de moyens", affirme Hugo Saint-Onge, dans le local vétuste, désespérément vide d'équipements, qui sert de QG national au parti dans le quartier branché du Plateau à Montréal.

Le chef St-Maurice, qui se présente à Montréal contre le Premier ministre libéral Paul Martin, va même jusqu'à vendre des sachets de graines de cannabis pour financer sa campagne.

La convocation des élections en plein été, alors que les universités sont désertées, n'aide pas non plus à rejoindre les jeunes, clientèle cible que le parti va plutôt voir dans les bars ou sur les terrasses, tout en faisant aussi la tournée des prisons.

M. Saint-Onge demeure néanmoins optimiste et mise sur la "désillusion" des gens face aux promesses des autres formations sur cette question.

Deux millions de Canadiens (sur une population totale de quelque 27 millions de personnes) fument du cannabis chaque année et un tiers d'entre eux l'a déjà fait, ce qui en fait parmi les plus gros consommateurs des pays industrialisés, affirmait il y a deux ans un rapport du comité du Sénat canadien qui réclamait lui aussi une légalisation pure et simple de cette drogue.

Sur sa carte de visite, l'un des candidats du parti dans la région de Montréal, Michel Allard, va même jusqu'à se vanter d'avoir été un "pourvoyeur de cannabis" de l'ancien Premier ministre canadien Pierre Elliott Trudeau, décédé en 2000, et de "plusieurs honorables ministres du Québec".

© Courrier international 2004

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Le Parti marijuana vend des graines de pot pour financer sa campagne

VANCOUVER (PC) - Le Parti marijuana du Canada a décidé de vendre des graines de pot pour amasser de l'argent.

"Nous allons le faire pour financer la campagne et le mouvement en général", a affirmé le chef de la formation, Marc-Boris St-Maurice, qui se présente contre le premier ministre Paul Martin dans LaSalle-Emard, une circonscription de Montréal.

"Nous allons le faire pour le reste de notre existence jusqu'à ce que le pot soit légal."

Le parti achète les graines en vrac de fournisseurs canadiens comme Willy Jack et Sensi Seeds. Il les revend à des prix variant de 10 $ le paquet de 10 pour des graines non viables "décoratives" à 400 $ l'unité pour des variétés "pur-sang, gagnantes de la Coupe Cannabis".

M. St-Maurice a toutefois précisé que son parti n'a vendu que cinq ou six paquets depuis le début de la campagne.

"Ce n'est pas encore le pactole, mais ça va venir. C'est une action très politique."

Dimanche, un policier montréalais a indiqué qu'il est peu probable que M. St-Maurice soit poursuivi pour vente de graines. Le Code criminel interdit la possession, la culture et le trafic de marijuana, mais la vente de graines se situe dans un flou légal.

Selon Neil Boyd, un professeur de criminologie à l'Université Simon Fraser, et auteur d'un livre sur la marijuana au Canada, les graines de marijuana recèlent tellement peu de THC, l'ingrédient psychoactif de la drogue, qu'on peut facilement arguer en cour qu'elles ne sont pas une drogue.

© La Presse Canadienne, 2004

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http://www.marijuanaparty.ca/article.php3?id_article=88


Français » Programme » Nouveau programme - Élections 2004








Candidatures English Français
Nouveau programme - Élections 2004
Adopté le 1er mai 2004
mardi 29 juin 2004 | P | Politics : Politique et gouvernement | English



« Lorsque vous entendez les mots guerre à la drogue, n’en doutez point, il s’agit bel et bien d’une guerre. Ce n’est peut-être pas une guerre qui se déroule a coup de bombes dans un pays lointain, ou une guerre dont on parle tous les soirs aux nouvelles, mais il s’agit tout de même d’une guerre, une sale guerre domestique perpétrée au quotidien contre les canadiens et canadiennes. »


Hilary Black,
Fondatrice et Co-Directrice du BC Compassion Club
Témoignant devant le Comité Spécial du Sénat sur l’usage des Drogues Illicites
9 novembre 2001


PROGRAMME DU PARTI MARIJUANA
Le Parti Marijuana demande à toutes les Canadiennes, tous les Canadiens de poser la question suivante à toutes les candidates, tous les candidats de tous les partis qui se présenteront aux élections : en quoi consiste vraiment le « problème de la marijuana » au Canada ? Serait-ce que des millions de personnes en consomment ? Qu’elle n’est pas soumise à la taxation ? Qu’elle nous amène à entrer en conflit avec les services de police, ou encore qu’elle jette le discrédit sur le système législatif et sur le Parlement ?

Pour nous, le problème se résume en un mot : prohibition.

Depuis près d’une décennie le Parti Marijuana est un des fers de lance du mouvement visant a mettre fin à la prohibition du cannabis au Canada. Nous croyons que les lois interdisant la marijuana sont injustifiables dans une société libre et démocratique. Jusqu’à ce que ces lois soient abolies, il est notre devoir de les défier à chaque fois que l’occasion se présente. À l’aide d’une action directe démocratique et non-violente, nous prônons la mise en oeuvre d’un plan de réforme des lois sur le cannabis basé sur le bon sens et s’articulant autour des critères suivants :


Souveraineté
Nécessité Sociale
Soins de Santé Progressistes
Éducation Sensée
Dévelopement Économique Responsable
Administration Décentralisée


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Souveraineté
Il y a déjà près d’un siècle que les l’Amérique Puritaine a inventé la « War on Drugs », avec pour seul résultat que la population des États-unis est devenue la plus grande consommatrice de drogues illicites au monde ! Le Canada ne devrait jamais se faire le partenaire d’une politique aussi empreinte d’ignorance et d’hypocrisie. Mais, l’un à la suite de l’autre, les Gouvernements canadiens ont permis aux États-Unis de leur dicter la ligne à suivre en matière de stupéfiants, à tel point que l’influence non sollicitée et indésirable des États-Unis devient une menace à notre souveraineté.

En 2001, la Central Intelligence Agency (CIA) a désigné le Canada comme étant une « nation exportatrice majeure de cannabis ». De nombreuses sections de notre frontière commune furent déclarées « Zones à Haute Intensité de Trafic de Drogues » et sont maintenant sous la juridiction de la « US Office of National Drug Control Policy », qui coordonne la Drug Enforcement Agency (DEA), les services locaux de police et le service des douanes américaines.

Le Gouvernement canadien a donné la permission à la DEA d’installer des bureaux au pays. Des bureaux permanents de la DEA ont maintenant pignon sur rue à Vancouver, Toronto et Ottawa, alors que des douaniers américains sont en poste dans tous nos principaux ports, travaillant aux côtés de leurs serviles homologues canadiens.

Au printemps dernier, le gouvernement fédéral a finalement déposé un projet de loi visant à déjudiciariser la possession simple de cannabis – une promesse faite par divers Gouvernements canadiens depuis 1967. Avant même de l’avoir présenté aux législateurs de la Chambre des Communes, Martin Cauchon, alors Ministre de la Justice, s’envolait vers Washington pour obtenir l’approbation de John Ashcroft, Attorney General des États-Unis.

La réaction officielle de Washington ne se fit pas attendre : le « Drug Czar » John Walters, s’exprimant au nom de l’administration Bush, accusa immédiatement le Canada de « mal gérer sa politique en matière de drogues ». Cette intrusion inacceptable dans les affaires domestiques du Canada a directement mené à l’atténuation de la récente proposition visant à déjudiciariser la possession de cannabis, incluant une importante hausse des peines pour les fournisseurs.

En tant que Canadiennes et Canadiens nous croyons détenir le droit inaliénable de décider de nos propres politiques concernant le cannabis et ce, sans l’intervention, l’influence ou la permission des É.-U. À George Bush et sa meute puritaine nous opposons une fin de non recevoir catégorique.

Plusieurs pays membres du Commonwealth voudraient adopter une législation plus raisonnable et réaliste en matière de cannabis – le Royaume-Uni, l’Australie, la Nouvelle Zélande et la Jamaïque, entre autres – mais tous craignent la colère de Washington. Ces pays, ainsi que le reste du monde, cherchent un modèle à suivre. Le Canada pourrait très bien indiquer la voie.

Nous croyons que le Premier Ministre peut et doit agir – par l’ordre direct du Gouvernement – afin de légaliser immédiatement la Marijuana. Le Canada devrait ensuite s’efforcer de faire placer la question d’une réforme progressiste des lois sur le cannabis en tête de l’ordre du jour lors de la prochaine Conférence du Commonwealth.

En exerçant ses droits en tant que pays souverain et en défiant démocratiquement l’ancien cocaïnomane devenu intégriste chrétien qui occupe la Maison Blanche, le Canada peut donner l’exemple.

Nécessité sociale
Dans le rapport de la Commission de 1972 portant son nom [1], le juge Gérard LeDain affirmait qu’il n’y a pas de « raison scientifique ou de nécessité sociale » pour la prohibition du cannabis. Lorsque Emily Murphy rédigea les lignes du pamphlet raciste qui allait inspirer la prohibition du cannabis en 1923, peu de canadiennes et de canadiens savaient ce qu’était la marijuana. Alors qu’aujourd’hui les canadiennes, les canadiens sont mieux informés que jamais et savent que « la raison scientifique et la nécessité sociale » pointent dans une direction contraire à la prohibition.

En 1996, un bilan du Sénat a conclu qu’au moins trois millions de Canadiennes et de Canadiens consomment du cannabis à des fins récréatives, tandis que les statistiques de la GRC suggèrent que ce nombre pourrait atteindre 5 millions de personnes. Selon la loi canadienne, toutes ces personnes sont des criminels.

Au Canada, les trois quarts de toutes les causes reliées aux stupéfiants mettent en cause la marijuana, pour possession simple dans la plupart des cas. Les jeunes adultes, surtout ceux entre l’âge de 18 et 24 ans, sont les principales victimes des lois sur la marijuana. Une fois leur dossier entaché d’une telle condamnation, ces jeunes gens se voient privés d’accès à plusieurs choix de carrières, tels que : le domaine de la santé, la comptabilité, le droit, l’enseignement, la sécurité publique et privée ainsi que tout autre domaine qui exige un casier judiciaire vierge. Ils souffrent aussi des restrictions sévères imposées par les services d’immigration américains aux personnes lestées d’un dossier criminel relié à la possession de cannabis.

Au-delà de 2000 Canadiennes et Canadiens sont incarcérés pour possession simple de cannabis, en tenant compte du coût de 150 $ par détenu par jour, on se rend compte que les contribuables canadiens déboursent 100 millions $ par année pour emprisonner les fumeuses et les fumeurs de marijuana.

L’emprisonnement ne semble pourtant pas avoir d’effet dissuasif : des études démontrent plutôt que les gens incarcérés pour des questions de cannabis tendent à continuer leur consommation lorsqu’ils sont libérés.

Le Parti Marijuana croit que la politique canadienne sur le cannabis doit être élaborée en tenant compte des véritables besoins de la société, plutôt que de s’articuler sur un échafaudage de mensonges et de préjugés. Nous ne pouvons plus accepter la criminalisation du cannabis et nous sommes en mesure de porter de sérieuses accusations contre nos accusateurs. Tant et aussi longtemps que la prohibition de la marijuana ne sera pas abolie au Canada, tout policier, officier de la cour ou leurs supérieurs, qui chercheront à obtenir des condamnations relatives au cannabis pourraient se voir accusés d’avoir posé des gestes racistes et inacceptables.

Soins de santé progressistes
L’usage du cannabis à des fins médicinales possède une longue et riche histoire, mais le programme de marijuana médicale de Santé Canada n’est certainement pas un digne héritier de cette tradition millénaire. Ce programme représente en effet un échec pitoyable et une insulte aux Canadiennes et Canadiens dans le besoin. À plusieurs reprises les tribunaux ont ordonné à Santé Canada de fournir de la marijuana à ceux qui en avaient un réel besoin. Se conformant à reculons aux ordres des tribunaux, Santé Canada a fait preuve d’une grave indifférence aux souffrances des malades en faisant la sourde oreille afin de bloquer, de façon malicieuse et délibérée, l’accès au programme. Ils ont stupidement écarté tous les cannabiculteurs les plus compétents et expérimentés, tout en produisant – au coût de plusieurs millions - un cannabis inefficace et d’une qualité si pitoyable qu’il devient dangereusement malsain d’en consommer.

Assez, c’est assez !

Le Parti Marijuana demande que le service de marijuana médicale soit mis entre les mains de professionnels de première ligne compétents, expérimentés et capables de mettre à contribution leur vaste expérience dans le domaine.


Les clubs compassion du Canada mènent beaucoup plus de projets de recherche dans le domaine de la marijuana médicale que ne le fait Santé Canada.
Les clubs compassion du Canada regroupent au moins 10 fois plus de membres que n’en compte le programme actuel de Santé Canada.
Les clubs compassion du Canada offrent une meilleure qualité de produits et de services que le programme actuel de Santé Canada.
Les clubs compassion du Canada s’opposent au monopole injustifiable et inefficace exercé par Santé Canada sur le service de marijuana médicale destiné aux Canadiennes et Canadiens dans le besoin.

Contrairement à Santé Canada, les clubs compassion du Canada s’engagent à fournir le meilleur service possible, tout en cherchant sans cesse à l’améliorer, afin de satisfaire les demandes légitimes des Canadiennes et Canadiens dans le besoin.

(Pour plus d’information sur les clubs compassion au Canada, nous recommandons la lecture du témoignage de Hilary Black, fondatrice et Co-Directrice du BC Compassion Club Society, lors de son passage devant le Comité Spécial du Sénat sur le Drogues Illégales le 9 novembre 2001. Madame Black n’est ni membre, ni candidate du Parti Marijuana, mais nos idées convergent avec les siennes sur la question des clubs compassion).

Éducation sensée
Le Parti Marijuana partage les inquiétudes des parents et des éducateurs au sujet de l’usage sans cesse croissant de l’alcool, du tabac et des drogues chez les jeunes. Tandis que sociologues, législateurs et policiers semblent incapables d’expliquer un tel accroissement de la consommation, nous croyons être en mesure de le faire.

Dans le domaine de l’éducation sur les drogues, les décideurs sont simplement passés des délires paranoïaques d’Emily Murphy d’il y a 50 ans aux banalités tout aussi écervelées de Nancy Reagan et de sa croisade au slogan obscurantiste « Just Say No ! ».

C’est de la foutaise.

La manifestation la plus insipide et inutile d’une telle approche est le soi-disant programme « Drug Abuse Resistance Education », mieux connu par son acronyme D.A.R.E., qui consiste en des conférences données par des policiers dans les écoles et dont l’objectif est d’effrayer les enfants. Bien que ce programme d’origine américaine ait été abandonné par ses fondateurs en raison de son inefficacité, au Canada celui-ci continue de trouver faveur aux yeux des services policiers et de certains éducateurs mal informés.

D’après le Comité Spécial du Sénat sur l’usage des Drogues Illicites, les stratégies telles que D.A.R.E. ne devraient pas être laissées entre les mains des services de police et la GRC devrait revoir son emploi de la méthode D.A.R.E., une approche dont plusieurs évaluations ont déjà démontré l’inefficacité ;


Récemment, le Journal of Consulting and Clinical Psychology a notamment publié des études qui démontrent que les étudiantes, les étudiants ayant participé au programme D.A.R.E. ont plus de chances de devenir des consommateurs de drogues illicites que ceux n’ayant pas participé à de tels programmes.


Ces études suggèrent que la faiblesse de D.A.R.E. se situe au niveau de ses affirmations alarmistes selon lesquelles « le problème de la drogue est partout » et avancent que la rhétorique hystérique anti-drogue qui en découle peut en fait encourager les jeunes à expérimenter les drogues.

Le Parti Marijuana réclame que le gouvernement Canadien accepte immédiatement les recommandations du Comité Sénatorial en suspendant tous les programmes D.A.R.E et qu’il développe, en harmonie avec le milieu du cannabis canadien, des programmes de prévention plus sensés et basés sur une vue d’ensemble.

Développement Économique Responsable
Selon la revue économique Forbes, la culture du cannabis est le secteur le plus lucrative de l’économie agricole canadienne – générant plus de revenus que le blé, le bois ou le bétail. En effet, la valeur estimée de la récolte canadienne de marijuana – jusqu’à 7 milliards de dollars pour l’ensemble du pays – dépasse celle de l’industrie du bétail ($5,63 milliards) et celle du blé ($1,73 milliard), ainsi que les $4,3 milliards générés par l’industrie forestière. Seuls les revenus de l’industrie pétrolière, qui atteignent $15,8 milliards, dépassent ceux de l’économie clandestine du cannabis.

Selon un économiste de l’Université Simon Fraser à Vancouver, les cannabiculteurs peuvent compter sur un retour annuel de 72% sur leur investissement, après les déductions reliées aux coûts de production, à la main d’oeuvre, aux vols et aux arrestations. Tandis que la ferme canadienne moyenne peut s’attendre à une marge de profit de 5,5%.

Bien qu’aucune étude comparable n’ait été réalisée au Canada, des chercheurs britanniques ont avancé que leur « économie du cannabis » se chiffrait à £5 milliards pour la vente seulement. (12,4 milliards $CAD) Alors qu’un autre £6 milliards (14,7 milliards $CAD) en dépenses reliées au marché des consommateurs de cannabis vient s’ajouter au total.

Au cours d’une période de six mois un groupe d’analystes de la compagnie Research Business International qui s’est penché sur les habitudes de consommation des utilisateurs de cannabis ont trouvé que l’utilisateur de cannabis moyen dépense en moyenne £20 (49,20 $CAD) sur les produits qui accompagnent leur usage de marijuana, et ce à chaque fois qu’ils en consomment. En raison de l’effet stimulant du cannabis sur l’appétit, les consommateurs fournissent une manne hebdomadaire de £120 millions (295,5 millions $CAD) à des entreprises alimentaires telles que Pizza Hut et Domino’s, ainsi qu’aux fabricants de friandises de toutes sortes !

Une étude de l’industrie canadienne du cannabis et de ses retombées livrerait probablement des résultats semblables.

En dépit de ceci, selon la Vérificatrice Générale du Canada, onze départements et agences distinctes dépensent ensemble près d’un milliard de dollars pour combattre l’usage des drogues, tout cela pour des résultats à peine perceptibles. Alors que les véritables coûts sociaux de l’usage illicite de drogues demeurent inconnus, nous savons qu’il en coûte près de 2,5 milliards par année aux contribuables canadiens pour faire appliquer des lois inapplicables en matière de stupéfiants.

Le Parti Marijuana demande au Gouvernement fédéral de mettre fin au gaspillage des fonds publics engendré par son application de la prohibition de la marijuana. Le Parti Marijuana souhaiterait que tous les membres de la fonction publique canadienne contribuent une heure de leur temps à l’élaboration d’une politique juste et logique qui saurait retirer la marijuana du contexte criminel ou elle a été contrainte de s’épanouir, faute de mieux.

Administration Décentralisée des ressources
La prohibition du cannabis est décrétée par le gouvernement fédéral, mais ce sont les provinces qui doivent en assurer l’application, avec les inconvénients et les frais importants que cela entraîne.

Le Parti Marijuana demande au gouvernement fédéral qu’il transfère immédiatement la responsabilité des ressources canadiennes de cannabis du Ministère de la Justice au Ministère de l’agriculture. Souvent à court de financement, les gouvernements provinciaux seraient alors invités à établir un système de distribution et de vente de produits du cannabis au publique, tel qu’ils le font déjà avec l’alcool. Les revenus d’une telle entreprise pourraient être prioritairement réinvestis dans les programmes provinciaux de santé et d’éducation préventive.

Conclusion
Les lois canadiennes sur le cannabis sont un fouillis. Elles criminalisent une activité largement répandue et jugée socialement acceptable par une majorité de la population. Ces lois sont appliquées de façon très inégale ; certaines personnes se trouvent affublées d’un casier judiciaire pour le simple geste d’avoir partagé un joint, alors que d’autres reçoivent une absolution conditionnelle. Plus de 600 000 Canadiens portent présentement le fardeau d’un casier judiciaire parce qu’ils sont, ou ont jadis été, fumeurs de marijuana. La judiciarisation de ces infractions engendre des dépenses qui se chiffrent en dizaines de millions tout en engorgeant les tribunaux de façon inutile.

Les conséquences d’une condamnation pour possession de marijuana sont démesurées, les jeunes étant les principales victimes de ce châtiment excessif. En effet, dans l’économie globalement intégrée d’aujourd’hui, les restrictions imposées par plusieurs pays aux détenteurs de casiers judiciaires peuvent avoir de sérieuses conséquences sur les possibilités de carrière pour ces inoffensifs contrevenants.

Pour d’autres qui sont gravement atteints de diverses maladies, la marijuana procure un soulagement que les médicaments synthétiques modernes ne peuvent tout simplement pas égaler. Plusieurs d’entre eux sont des personnes âgées, de bons citoyens qui n’ont jamais eu de démêlées avec la justice. Il est cruel de leur imposer le stress relié à une activité criminelle clandestine alors qu’ils ont déjà assez de tourments à affronter, de les pousser à se procurer du cannabis illicite auprès de trafiquants de drogue ou de leur imposer un dédale bureaucratique pour qu’ils puissent se procurer de petites quantités d’un cannabis à la fois dispendieux et de mauvaise qualité offert par Santé Canada.

Mettons fin à cette situation stupide MAINTENANT !
Anonymous
 



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