Inutile prohibition...

[Anonymous]

Colombes
Le trafic de drogue a déjà repris

COLOMBES, LE 27 FEVRIER DERNIER. Quatre cents gendarmes et policiers avaient
interpellé quarante-cinq dealers présumés dans la cité des Grèves. Malgré ce
coup de filet, le trafic a rapidement repris.

EN ASSISTANT à l'assaut de quatre cents gendarmes et policiers, GIGN en
tête, avec un hélicoptère et des chiens, les habitants des Grèves ont cru
qu'ils pourraient enfin souffler. Tourner la page sur un trafic de drogue
connu depuis au moins une dizaine d'années et qui pourrissait leur vie, au
gré d'intimidations, de racket et d'intrusions. Cette nuit du 27 février, où
quarante-cinq personnes ont été interpellées et une quinzaine de kilos de
cannabis saisis, la guerre a été déclarée à l'économie souterraine. Mais les
trois mille habitants de cette cité de Colombes, à deux pas de l'autoroute A
86, n'ont eu droit qu'à une courte trêve. Le trafic a repris et personne ne
le nie. Ni les habitants, éc¦urés, ni les forces de l'ordre, qui
systématisent les contrôles au quotidien. Le coup de filet spectaculaire
avait ciblé deux immeubles des Grèves II : 185, rue Salvador-Allende - « la
vitrine du self-service du cannabis » - et 130, rue Jules-Ferry.
« Si on parle, on ne sait pas ce qui peut nous arriver » Aujourd'hui, les
guetteurs ont déserté le 185, pour quelques halls voisins : 130, 140 et 142,
rue Jules-Ferry, au nez des pavillons qui bordent la cité HLM, et au 215 de
la rue Allende. « L'intervention a permis aux habitants du 185 d'avoir une
bouffée d'oxygène mais le trafic s'est déplacé, dès le lendemain, alors à
quoi ça sert tout ça ? » s'énerve une jeune femme, née aux Grèves. Comme
tous ceux qui acceptent de parler, elle préfère rester dans l'ombre par
crainte de représailles. Depuis le « coup de filet », le climat est encore
un peu plus tendu et la suspicion gagne du terrain. « Si on parle, on ne
sait pas ce qui peut nous arriver », glisse un père de famille. L'OPHLM a eu
beau engager des travaux, promettant « une refonte complète des espaces
extérieurs » et « des actions judiciaires pouvant aller jusqu'à l'expulsion
pour tout fauteur de troubles », les détritus recommencent à joncher le sol.
« Des cannettes, des boîtes de pizza... Il faut bien qu'ils mangent tous ces
petits gars, ils font les 3 x 8 ! ironise une mère de famille. Ce qui est le
plus difficile à vivre c'est de payer son loyer, 3 500 F pour un
trois-pièces, alors que les digicodes ne fonctionnent pas, que les prises se
décrochent avec le mur, que les amis ne veulent plus venir, surtout depuis
tout le tapage médiatique, que les impôts locaux augmentent... » En voyant
revenir « travailler » des têtes qui avaient été interpellées, les habitants
sont désemparés. Des quarante-cinq personnes interpellées, neuf ont été
écrouées. L'enquête continue pour démanteler le réseau et la circulation du
blanchiment d'argent mais autant dire que, pour bon nombre d'habitants, le
27 février s'apparente à un « coup d'épée dans l'eau ». « C'est comme
lorsqu'une entreprise dépose le bilan, il y en a une autre qui reprend le
flambeau, raconte une source proche de l'enquête. De la drogue, il y en a
partout. Mais la guerre n'est pas finie. » Avec des contrôles de police
permanents menés par la brigade anticriminalité (BAC) et la police de
proximité, la police espère insécuriser les trafiquants. A défaut de
dissuader les vendeurs, ils décourageront peut-être les acheteurs... Pour
l'instant, en tout cas, les voitures immatriculées 75, 77, 78, 91, 95, 78
continuent à arpenter la cité, la nuit tombée.
Carole Sterlé
Le Parisien , lundi 17 mars 2003

[Anonymous]

ben oaui . bah c'est encore les consommateur ki vont trinker comme d'habitude. la preuve ke sa sert a rien de faire des DESCENTE comme sa. 1dealer DE PARTI 10 reviennent. donc a part foutre nos impot en l'air c'est tout ce k'ils font le flics HEINNN SARKOOOOOO !!!