News en Suisse

Ici vous pouvez poster toutes les infos qui concernent le cannabis.

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News en Suisse

Messagepar Anonymous » 21 Jan 2013, 03:21

Bien le bonjour,

quelques infos de ce qui se passe actuellement en suisse :
(ça avance petit à petit, pas trop vite pour des suisses... je pense que d'ici 2 ans ils mettront en place la distribution de weed, si les opposants ROMANDS arrêtent leurs conneries)


Fumer des joints n'est plus interdit
Le Conseil des Etats accepte la
révision de la loi: les fumeurs de
joints ne devraient bientôt plus
encourir les foudres de la justice
en Suisse



La révision de la loi sur les stupéfiants a été adoptée par 25 voix sans opposition mais des abstentions. L'inscription de la politique des quatre piliers en matière de drogue (prévention, thérapie, réduction des risques, répression) dans le texte, de même que de la prescription médicale d'héroïne n'ont pas provoqué de discussion.

En revanche, l'idée d'autoriser la consommation, la production et la détention de cannabis et de ses dérivés pour l'usage personnel a suscité une levée de boucliers. Christiane Langenberger (PRD/VD) a craint une banalisation de la drogue. Sa collègue genevoise Françoise Saudan a parlé de malaise profond face à cette réforme.

Aucun pays européen ne connaît une dépénalisation aussi absolue, s'est inquiété Jean Studer (PS/NE). Pour Simon Epiney (PDC/VS), la Suisse va être montrée du doigt par la communauté internationale. Mais la minorité n'a pas réussi à mettre un frein à la libéralisation.

Echec de l'opportunité

Sa proposition de maintenir l'interdiction du cannabis, mais de l'assortir du principe dit d'opportunité (pas de poursuite pénale sous certaines conditions) a été rejetée par 32 voix contre 8. Ce système serait hypocrite, a dénoncé la majorité, à l'instar de Christiane Brunner (PS/GE).

La dépénalisation de la consommation ne signifie pas pour autant qu'on approuve la fumette, a précisé la conseillère fédérale Ruth Dreifuss. Mais il est prouvé que l'usage de haschisch n'est pas plus dommageable que les cigarettes ou l'alcool, a poursuivi la présidente de la commission Christine Beerli (PRD/BE).

La répression n'ayant pas porté ses fruits, il s'agit d'adapter la loi à la réalité, à l'heure où 87 000 personnes avouent fumer un joint tous les jours en Suisse. Parallèlement, la prévention sera renforcée, notamment par le biais de campagnes, afin de contrer la banalisation ou les abus.

Mais surtout, en déchargeant les autorités de poursuite pénale des cas de bagatelle, la nouvelle loi permettra de renforcer la lutte contre les gros trafiquants, a estimé Bruno Frick (PDC/SZ).

Loi plus stricte.

En fait, la législation sera plus rigoureuse que la pratique actuelle dans de nombreux cantons, a renchéri Dick Marty (PRD/TI). L'opposition manifestée par les propriétaires de magasins vendant du cannabis ou les producteurs qui profitent actuellement d'une zone grise le prouve, à ses yeux.

Malgré la dépénalisation de la consommation du cannabis, la Suisse ne se muera pas en Amsterdam avec ses coffee-shops. La loi garde l'interdiction de principe pour la culture et la vente de cannabis. Mais le Conseil fédéral fixera des exceptions par voie d'ordonnance.

En clair, les cultivateurs devront annoncer chaque plantation de cannabis et sa teneur en THC (la substance active). L'exportation sera interdite. Les magasins devront aussi respecter des règles strictes comme la vente de quantités limitées et uniquement à des personnes de plus de 18 ans vivant en Suisse. Nombre de commerces tolérés aujourd'hui risquent de devoir fermer leur portes.

La Chambre des cantons a également voulu accroître la protection des jeunes, décidant que les personnes qui remettent des stupéfiants à un mineur seront plus sévèrement punies. Le Conseil fédéral avait placé la barre à 16 ans au lieu de 18.

Pour ce qui est des drogues dures, la révision maintient l'interdiction. Le Conseil des Etats n'a voulu laisser aucune latitude au gouvernement, qui aurait souhaité autoriser la justice à fermer l'oeil sur la consommation personnelle.

Après avoir refusé la possibilité d'appliquer le principe d'opportunité dans ce domaine, les sénateurs ont inscrit la pratique actuelle dans la loi. Les autorités peuvent renoncer à la poursuite pénale lorsque les personnes concernées acceptent de se soumettre à une thérapie.


Bonne journée
Anonymous
 



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