par aligator427 » 12 Déc 2002, 09:11
Comme toi Fidji j'ai entendu dire dans une émission que l'ibogaïne saturait de manière durable les récepteurs neuronaux aux opiacés, ce qui d'une part supprimait les effets du manque, mais aussi limitait les risques de rechute. En effet, en cas de nouvelle prise d'opiacée, la présence de l'ibogaïne empêcherait la survenue des effets associés. La méthadone employée actuellement pour le sevrage offre l'inconvénient d'être un opiacé qui accroche au moins autant que les autres : elle permet quand même de rompre aux moins un temps avec un certain nombre de mauvaises habitudes (pikouzes et flash).
Quand à l'expérience mystique ou religieuse... je suis d'avis qu'il ne faut pas tout mélanger pour promouvoir un produit. Ou bien on est sur le terrain scientifique on parle neurones, recepteurs, recherche, endorphine... Ou alors on est dans le domaine du marqueting et on parle blessures de l'âme, aperçu des raisons profondes de la toxicomanie, etc. Tout ça est invérifiable. Du domaine de la croyance personnelle. Et en la matière, les travaux des ethnologues le montre, la perception que nous avons des effets de la drogues est très culturelle. Il ne faut pas s'attendre à rencontrer les entités familières des pygmées...
Si le non gagne, tout le monde va quitter la France. (Johnny Halliday, 2 mai 2005)