Petit cours de génétique pour les apprentis hybrideurs...

Culture intérieure, hydroponique, sous serre, en pleine terre.

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Petit cours de génétique pour les apprentis hybrideurs...

Messagepar Anonymous » 21 Jan 2013, 03:04

Bon voilà, nouvelle trad, celle-ci a été assez difficile (je dis ça pour justifier le fait que des fois c'est peut-être pas très clair) pask'avant de traduire, fallait comprendre! Les mots marqués comme cela*, ce sont des mots que j'ai pas réussi à traduire. J'espère que tout cela vous inspirera, si vous trouvez des erreurs, ou si vous connaissez les mots que je n'ai pas sû traduire, n'hésitez pas à me le dire par mp.



Puis-je hybrider efficacement en intérieur? Par MR_NATURAL420

Bon, si vous espérez obtenir des hybrides super-stabilisés de qualité commerciale, la réponse est probablement non. Cela demande une sélection sur plusieurs centaines de plantes pour trouver les bons parents à utiliser. Cependant, même avec un champ de sélection restreint, vous pouvez faire mieux que des croisements aléatoires.

Une sélection des jeunes pieds selon des traits visuels vous aidera à gagner de la place, mais seulement au début des croisements. Au départ, commencez avec autant de graines que possible pour obtenir un large panel de sélection. Prélevez au moins deux boutures de chaque plant, et gardez-les en croissance. Utilisez la technique du bonsaï pour tous les garder petits.

Une fois que vous avez sélectionné les plants à utiliser pour la génération suivante, débarrassez-vous de ceux que vous n'avez pas choisis. Ne soyez pas sentimental, faites-le.

Prenez beaucoup de notes, il est facile de tout mélanger, surtout quand vous êtes stone. Le mauvais côté de la chose, c'est que vous devrez vous contenter d'une centaine de toutes petites plantes, blindées de graines, au lieu de bonnes grosses têtes de sinsemilla. De plus, tant que vous souhaitez respecter le nombre maximum de pieds au-delà duquel vous risquez gros (c'est pour la bonne cause, votre honneur), vous ne choisirez pas parmi suffisamment de plantes. Je sais, c'est débile, vous n'aurez au mieux que quelques grammes par pied, avec plein de graines et tout, mais ça reste une centaine de plants. Jusqu'à ce que quelqu'un aille devant un tribunal et crée un précédent, je continuerais de penser qu'une plante plus 99 jeunes boutures doivent être équivalents à 100 plantes. Peut-être que vous pourrez leur dire que ce sont des plantes carnivores :wink: .



Que signifie F1, F2 et "pure souche"? Par Misterlto

Une pure souche est une variété génétiquement homogène dont les graines sont uniformes.

Un hybride est une variété issue de deux parents génétiquement différents, pure souche ou hybride.

Quand vous croisez ensemble deux pures souches ensemble pour la première fois, vous obtenez la génération F1. Quand vous croisez deux F1 de la même génération, vous obtenez la génération F2.

Ce processus doit continuer au moins jusqu'à la génération F4 pour stabiliser les traits récurrents.




Comment reproduire ma femelle spéciale?


Dans cette première situation, partons du fait qu'un hybrideur trouve un individu spécial.

Il est naturel d'être curieux et de chercher à croiser deux plantes que vous appréciez. De les faire pousser et de trouver une nouvelle variété que vous aimez encore plus. On peut préserver cette nouvelle variété en la clonant indéfiniment, mais les accidents arrivent et les clones meurent. Ils peuvent par exemple attraper des virus. De plus, il est plus difficile de partager des clones par courrier que des graines. Il est donc naturel de chercher à obtenir des graines à partir de cette plante.

Mais avant de commencer à produire ces graines, il convient de savoir exactement ce qu'on cherche à obtenir d'elles. Veut-on simplement qu'elle puisse reproduire des individus comme la plante spéciale? Un rétro-croisement simple (backcrossing) le permettra. Ou veut-on qu'elles puissent produire plus de graines comme la plante spéciale, une vraie variété? Cela est en fait très différent. Voyez-vous, il y a de grandes chances que votre plante spéciale soit hétérozygote pour bien des traits qu'elle exprime dans son phénotype. Cela signifie juste qu'elle contient les informations génétiques (les gènes) de deux traits opposés, mais que vous ne pouvez en voir qu'un, le dominant. Toutefois, ses graines n'auront que l'un ou l'autre de ces gènes, sa progéniture exprimera donc toute l'information génétique qu'elle a, incluant ce que vous ne pouviez pas voir auparavant. Si vous voulez créer une vraie nouvelle variété, vous devez conserver tous les gènes que vous pouvez voir, et éliminer tous ceux que vous ne voyez pas, mais qui peuvent s'exprimer sur la progéniture. Créer des homozygotes. La seule façon d'arriver à cela est la sélection et le croisement inter-génération (sélectionner les enfants homozygotes pour être parents de la génération suivante).

Rétro-croisement et cubage

Le rétro-croisement consiste à croiser un individu (votre plante spéciale) avec sa progéniture. Malsain dans notre monde, mais les plantes semblent aimer cela.

1) Le premier rétro-croisement est simplement un rétro-croisement.

2) Le deuxième rétro-croisement, obtenu en croisant le premier rétro-croisement avec son parent (qui devient donc grand-parent) et souvent appelé SQUARING* par les breeders.

3) Votre troisième rétro-croisement, obtenu en croisant le deuxième rétro-croisement avec son grand-parent (qui devient donc arrière-grand-parent) et souvent appelé CUBING* par les hybrideurs. Vous pouvez continuer le rétro-croisement mais cela s'appelle juste rétro-croisement. Le terme cubing est une référence au chiffre 3, parce qu'il y a 3 rétro-croisements.

Le cubing se base sur des probabilités mathématiques, compte tenu des fréquences des gènes. Plus vous utiliserez de mâles dans vos croisements, plus vous aurez de chances que la réalité colle à la théorie. En théorie, avec le premier croisement, 75% du pool génétique obtenu correspondra au pool génétique du parent P1. Le squaring monte cette probabilité à 87,5% et le cubing a 93,75%. Vous trouvez ces résultats en faisant la moyenne entre les deux parents croisés. Par exemple, vous commencez à croiser la mère P1 (100%) avec un mâle quelconque (0%). 100% + 0% divisé par 2 donne 50%. La progéniture sera donc approximativement 50% identique à la mère. Prenez-là, faites votre premier rétro-croisement, et vous obtiendrez 100% + 50% / 2 = 75%.
Et ainsi de suite. Comme nous le verrons plus tard, vous pouvez appliquer ces mêmes probabilités mathématiques à des traits ou des gènes spécifiques, et cela peut avoir un effet dramatique sur votre méthodologie et vos méthodes de sélection.

Votre sélection de mâles pour chaque rétro-croisement est un point crucial pour réussir avec cette technique. Selon le cas, vous pouvez choisir des mâles qui contiennent les gènes que vous désirez, ou vous pouvez par inadvertance choisir des individus porteurs du gène récessif non-désiré. Ou plus probablement, vous pouvez choisir des individus hétérozygotes pour les deux gènes comme la mère P1 qui a été rétro-croisée. La façon de faire la plus facile est de ne s'intéresser qu'à un seul gène et un seul trait, par exemple supposons que le goût est déterminé par un seul gène (ce qui n'est pas le cas en réalité). Supposons maintenant que parmi notre population qui a un goût de pin nous trouvions un individu spécial qui a un goût d'ananas et que nous voulions le garder. Le gène causant le goût d'ananas peut être dominant ou récessif et les résultats peuvent être différents selon le cas.

a) Le goût d'ananas est dominant

A = goût d'ananas et p = goût de pin

Chaque individu aura deux gènes de goût par paire, les génotypes possibles étant AA, Ap, et pp. Comme A est dominant, AA et ap exprimeront le goût d'ananas alors que pp donnera le goût de pin, ce sont les phénotypes. Comme l'ananas est un nouveau goût, il y a de fortes chances pour que l'individu spécial soit hétérozygote, à savoir Ap. Du coup, la seule combinaison de parent possible est Ap X pp, Ap étant le parent que l'on souhaite cuber.

Le croisement F1:
Image

Il faut maintenant choisir des mâles qui ont un goût d'ananas. Les mâles seront choisis aléatoirement.. Le ratio de A par rapport aux p des mâles F1 sera 2:6 (2 A pour 6 p). On peut aussi dire que la fréquence du gène A est de 25%. Cela signifie que sur quatre grains de pollen, un contiendra le gène du goût d'ananas. Voilà ce qui se passe lors du premier rétro-croisement:

Image

C'est ce premier rétro-croisement qui le premier crée un individu homozygote (AA) pour le goût ananas. Cependant, à cause de nos moyens de sélection limités, nous choisissons les mâles au hasard. De chaque mâle nous pouvons espérer que trois grains de pollen sur huit contiennent le gène du goût d'ananas. La femelle P1 continue de donner un A pour un p. Je vais épargner la mémoire de votre ordinateur en ne mettant pas le tableau, mais n'hésitez pas à le faire sur papier pour être sûr d'avoir bien compris ce qu'il se passe.

Le second backcross (Squaring) donnera ceci:
3AA 8Ap 5pp

68,75% auront donc le goût d'ananas et 31,25% le goût de pin. La fréquence du gène A est passé à 7/16 soit 43,75%.

Et finalement, le troisième backcross (le Cubing) donne:
7AA 16Ap 9pp

71,875% ont le goût d'ananas après le cubing. Environ 22% (7 / 32 X 100) de la progéniture est homozygote sur le goût d'ananas. La fréquence du gène A atteint environ 47% (30/64).

En conclusion, si le rétro-croisement continue indéfiniment avec une sélection aléatoire des mâles sur une population suffisamment grande, la fréquence du gène A atteindra au maximum 50%. Cela signifie que le mieux que nous puissions espérer est 25% de pure souche de goût d'ananas et en tout 75% de plantes qui auront le goût d'ananas. Vous ne vous débarrasserez pas des 25% au goût de pin.

b) Le goût d'ananas est récessif

Dans ce cas, P est le goût de pin et a est le goût d'ananas. La convention est que les lettres majuscules représentent la dominance. La plante sur laquelle on a trouvé le goût d'ananas est forcément homozygote (aa). Le mâle peut être Pa ou PP, mais plus probablement PP. De toutes façons, cela ne fait pas une grande différence sur les résultats.

Le croisement F1 est plutôt basique, nous nous passerons donc du diagramme. Nous croisons simplement une femelle (aa) avec un mâle (PP) et nous obtenons des individus qui sont tous Pa. Comme le goût d'ananas est récessif, aucun individu de la génération F1 n'aura le goût d'ananas. La fréquence du gène a est cependant de 50%.

aa X PP = Pa + Pa + Pa + Pa

Comme tous les individus F1 sont identiques (Pa), le pollen qu'ils donnent pour le premier rétro-croisement contiendra un gène a pour chaque gène P. Le premier backcross donnera:

B1 = aa X Pa = Pa + Pa + aa + aa

Comme vous pouvez le voir, 50% de la progéniture a le goût d'ananas et la fréquence du gène a est de 6/8 soit 75%. La génération B1 donne du pollen contenant 6 gènes a pour 2 gènes P.

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Comme vous pouvez le voir le deuxième rétro-croisement (squaring) donne le goût d'ananas à 75% de la progéniture. La fréquence du gène a est environ 88%. Sur les grains de pollen, 14 sur 16 porteront le gène a. Quand on les rétro-croise avec la mère P1, on obtient cela:

Image

88% environ ont maintenant le goût d'ananas, et toutes sont homozygotes pour ce trait. La fréquence du gène désiré est à peu près de 94%. Si le rétro-croisement continue indéfiniment, la fréquence du gène tendra vers 100%, sans toutefois jamais les atteindre.

Il faut noter que les exemples ci-dessus supposent que l'on n'applique aucun critère de sélection ainsi qu'une population suffisamment vaste pour assurer un choix aléatoire des mâles. Plus il y a de mâles, meilleure est la sélection, qu'on la veuille aléatoire ou non. L'importance de la taille de la population et des critères de sélection est encore plus grande quand les gènes que l'on souhaite reproduire sont hétérozygotes. Et surtout, nous n'avons pris pour ces exemples qu'une seule paire de gènes.

En réalité, la plupart des traits recherchés comme la puissance sont influencés par plusieurs traits. Les mathématiques deviennent alors plus compliquées pour trouver le taux de succès d'un projet de cubing. En gros, vous devez multiplier les probabilités d'obtenir un trait par les probabilités d'en obtenir un autre. Par exemple, si le trait du goût d'ananas était influencé par deux gènes récessifs différents, vous devriez alors multiplier 87,5% par 87,5% (0,875X0,875X100) ce qui donne 76,6%. Cela signifie que 76,6% de la progéniture aura le goût d'ananas. Supposons maintenant que le trait du goût d'ananas est influencé par 2 gènes récessifs et un gène hétérozygote dominant. Il faut multiplier 87,5% par 87,5% puis par 71,9% (0,875 X 0,875 X 0,719 X 100) ce qui donne 55%. En passant juste à trois gènes, le nombre d'individus après le cubing ayant le goût d'ananas tombe à 55%. Le cubing est donc une bonne technique quand vous souhaitez augmenter la fréquence de quelques gènes (il est important de s'en souvenir), mais plus le projet grossit, plus les chances de succès sont faibles… du moins tant qu'on n'applique aucun critère de sélection.


Appliquer des critères de sélection

Le meilleur moyen d'augmenter significativement vos chances de réussite est d'appliquer des critères de sélection. Essayez de trouver une façon efficace et précise d'isoler les mâles qui ont les traits désirés et de rejeter ceux qui possèdent des traits non-souhaités. Trouver des moyens d'être sûr que vos mâles transmettent les traits désirés et écartez ceux qui ne le font pas. TOUS les traits doivent être pris en compte. Certains sont directement observables sur les mâles. D'autres, comme le temps de floraison, non. Si vous cherchez un trait que vous ne pouvez pas voir directement, vous devez effectuer des tests de progéniture pour déterminer quels mâles transmettent le plus de gènes désirés. Un test de progéniture consiste à mettre en croissance certains individus de la progéniture pour déterminer le génotype parental.

Il est important quand vous choisissez vos meilleurs mâles d'ignorer les traits superficiels qui n'ont rien à voir avec les traits que vous cherchez réellement. En effet, le cannabis possède plusieurs milliers de gènes sur seulement 10 paires de chromosomes (ou 20 chromosomes individuels). C'est-à-dire que chaque chromosome comporte plusieurs centaines de gènes. Tous les gènes se trouvant sur le même chromosome sont liés entre eux. En gros, ils voyagent en groupe. Quand vous en choisissez un, vous prenez en fait tous ceux sur le chromosome. Il y a une exception à cette règle qui consiste à casser les liens entre les gènes par croisement, mais au nom de la simplicité, nous n'en parlerons pas. Revenons donc à la sélection. Vous pourriez choisir un mâle selon un trait que vous aimez bien comme la forme des feuilles en étoile alors que ce que vous cherchez réellement est le goût de pamplemousse. Mais il se peut que les deux traits se trouvent sur la même paire de chromosomes, mais sur les chromosomes opposés. Si cela arrive, aussi longtemps que vous choisirez des plantes aux feuilles en étoile, vous n'obtiendrez jamais le goût de pamplemousse que vous désirez réellement. Il est bien de garder à l'esprit qu'à chaque fois que vous sélectionnez selon un trait, vous en écartez plusieurs centaines. C'est pourquoi les hybrideurs les plus sérieux apprennent à avancer petit à petit en ne travaillant que sur un trait ou deux à la fois.

Maintenant voyons comment nous pouvons améliorer notre premier exemple de cubing d'un trait hétérozygote dominant en appliquant des critères de sélection. Supposons qu'à chaque génération nous sommes capables de retirer les individus homozygotes sur le goût de pin (pp), mais pas les hétérozygotes (Ap). Si vous vous souvenez, notre mère P1 a le génotype Ap et les combinaisons possibles pour la génération F1 sont Ap + Ap + pp + pp. Nous retirons les deux pp, ce qui ne laisse que les Ap. Notre premier rétro-croisement donnera:
Ap X Ap = AA + Ap + Ap + pp

Encore une fois nous enlevons les pp ce qui nous laisse avec AA + 2Ap. Nous attaquons le deuxième rétro-croisement en ayant passé la fréquence du gène A de 37,5% à 66,7%, 4 grains de pollen sur 6 portent le gène A.

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comme vous pouvez le voir, après avoir éliminer les individus homozygotes récessifs après deux rétro-croisements, la fréquence du gène A est passé de 44% à 58%. Si nous continuons, la fréquence monte à 70% (14/20) avant le troisième rétro-croisement, c'est-à-dire que 7 grains de pollen sur 10 seront porteurs du gène A. Encore une fois, j'épargnerais la mémoire de votre PC en me contentant de vous donner les résultats du troisième rétro-croisement:
B3 = 7AA + 10Ap + 3pp

95% de la progéniture a maintenant le goût d'ananas comparé aux 72% sans appliquer de sélection. La fréquence des individus pure souche goût d'ananas monte à 35%. Mais plus important, la fréquence du gène A atteint 60%. C'est un point important au moment des tests de progénitures.

Récapitulons maintenant les pourcentages d'individus pure souche goût d'ananas obtenus dans chacun de nos modèles. Dans le cas où le goût d'ananas serait un trait dominant hétérozygote et qu'aucun critère de sélection n'est appliqué, le cubing produit 22% d'individus pur souche. En éliminant les individus homozygotes récessifs pour le goût de pin, on monte à 35%. Et enfin, quand on cube un gène récessif homozygote, on atteint après le cubing 87,5% d'individus au goût d'ananas pure souche. Et comme je l'ai déjà dit, ces nombres ne sont valables que pour un seul gène. Supposons que le goût d'ananas soit codé par deux gènes différents, un dominant et un récessif, et que vous soyez capable d'éliminer les individus pp et de ne sélectionner que les individus porteurs du gène dominant du goût d'ananas. Votre population après cubing contiendra 87,5% X 35% (0,875 X 0,35 X 100) = 30% d'individus pur souche. Comme vous pouvez le voir, tant que la source est hétérozygote, peu importe le nombre de rétro-croisements que vous effectuez, vous n'obtiendrez jamais une variété pure souche (stabilisée).

Source : http://www.overgrow.com
Auteur : British Columbia Grower's Association
Traduction : FatMike
Anonymous
 



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