Une question qui peut être reposée plus tard et ma réponse.

[kriiizzz]

J'ai recu un petit mail d'une utilisatrice fort sympatique puisque ca commencait par des félicitations au site
Je passe là dessus, et voilà ce qu'elle m'a écrit:

en fait je fait un exposé dans le cadre des tpe sur le
cannabis et j'aurais quelques questions a te poser :
Penses-tu qu'il y a une dépendance au
cannabis?(physique ou psychique)
si oui d'apres toi comment passes-t-on du stade simple
consommateur à "accro"?
j'espere que tu me repondras

Je met ma réponse à la suite du post. Réagissez si vous en sentez le besoin. J'accepte toute critique (sauf peut être celle qui consiste à me faire remarquer depuis combien de temps je promet la construction d'un box )

[kriiizzz]

Ma réponse:

Bonjour,

Merci pour le site, ça fait bien plaisir par ces temps du tout répressif envers les fumeurs de cannabis.
Pour répondre à ta question, on ne peut pas résumer les choses aussi simplement que ça. D'une part, oui il peut y avoir des risques de dépendances (on verra plus loin de quelle nature est cette dépendance) et d'autre part non. Dans un premier lieu, il est bon de faire très attention au cadre de la consommation ainsi que le mode de consommation et ce qui nous y pousse. Cela n'aura pas la même incidence sur un accrochage ou non par le produit (ou substance, en l'occurrence le delta9-THC et ses dérivés) si on le consomme dans un état psychologique sain ou non. En d'autre terme, quelqu'un qui a des problèmes dans sa vie, dans sa tête, dans son cour, ne réagira pas de la même façon face a l'addiction qu'une personne saine et bien dans ses basquets. Cela va aussi dépendre du moment de la consommation et de son contexte. Celui qui fume avant d'aller à l'école ou au boulot a sûrement un malaise ou un stress a évacuer pour cette activité. Soit c'est parce que le boulot (ou l'école) est ennuyeux(-yeuse) ou stressant(-ssante)et là on se sert du produit comme moyen de pallier à un problème extérieur; soit c'est par pur plaisir de travailler sous l'effet du produit. Dans le premier cas, c'est que le produit est là pour aider à faire face à un problème et là, la consommation de produits stupéfiants n'est pas la meilleure des choses à faire pour résoudre des problèmes et on peut donc parler de dépendance psychique. C'est à dire qu'on a besoin pour se sentir mieux pour affronter certaines choses de ce produit, sans quoi on a le sentiment de ne pas pouvoir y faire face. Dans le second cas, c'est un problème personnel vis à vis de son employeur (est-ce que ça a une incidence sur le travail) et généralement ce mode de consommation n'entraîne pas de dépendance psychique puisque la prise de produit n'est pas là pour servir à autre chose que de stimuler différemment le cerveau de l'habituel afin d'obtenir des sensation de bien être. Généralement il n'est pas difficile de se passer de consommer dans cet état d'esprit hormis la privation d'un plaisir aussi simple que celui de savourer une tablette de chocolat ou de déguster avec modération un grand cru de nos chais bordelais.
Pour ce qui est de la dépendance physique, elles n'existe pas, aux dire de toutes les études menées, et de par mon expérience sur le sujet (aucune personne a ma connaissance n'a été signalée comme dépendante physiquement au cannabis, étant donné que la dépendance physique est synonyme de douleurs et autres trouves violents physiques liés à l'arrêt de la prise d'une substance).
Tout réside donc dans la façon d'appréhender le produit et de savoir s'il est là uniquement à des fins récréatives ou alors a des fins pseudo-curatives (pseudo, car le cannabis a aussi des vertus médicinales reconnues dans lesquelles ils s'avère efficace).
Dans tous les cas, une consommation même abusive de cannabis est toujours possible a arrêter sans trop de mal (du moins beaucoup moins que d'arrêter de fumer du tabac ou de boire de l'alcool) le seuvrage s'apparenterait plutôt à quelque chose comme arrêter de boire du café pour quelqu'un ayant l'habitude d'en consommer beaucoup (n'oublions pas que la caféine est un excitant et aussi une drogue parmi tant d'autres).
Je pense avoir répondu a tes interrogations, tu trouveras la réponse a ta seconde question dans ma réponse à la première, a savoir, passer d'une consommation "plaisir" à une consommation "besoin" (pour aller mieux, pour se donner du courage à..., pour faire comme le voisin, pour paraître plus grand, etc... tout ce qui masque un problème sous-sousjascent).
Une dernière chose, tout ceci n'est pas valable dans l'absolu et peut varier d'une sensibilité à une autre, d'une personne à une autre, d'une situation à une autre. Il faut simplement retenir que ce n'est pas un bonbon, que même si pour la grande majorité ça n'est pas un problème et ça n'en sera jamais un, il existe comme avec tous les produits qui altèrent notre perception des risques et des conduites à risques. En informant correctement à ce niveau là, le cannabis ne devrait en aucun cas être un problème pour qui que ce soit.
J'ajouterais pour conclure que ce qui cause le plus de tort à l'heure actuelle aux usager de cette substance c'est la banalisation de son usage immodéré et inconscient par les plus jeunes et surtout le manque d'information dont ils sont victimes.

Bien a toi
Kriiizzz
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"Il n'y a pas que le cannabis dans la vie !" © (CIRC)
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[Anonymous]

Rien a redire

[Anonymous]

des bonnes paroles ok et le box alors ca vient

[Anonymous]

Impeccable comme texte!!!!

Voilà un beau débat qui se lance!!!!

++ fredo

[Anonymous]

enfin je dirais RIEN car je connais les TPE ET LA AUSSI C INTERDIt DE DIRE ke le canna peut etre une substance sans grand danger si il est pris avec moderation . sa existe pas dans la loi et la loi regit le lycée aussi donc elle pourra pas dire tout ce k'elle pense ce ki est fort dommage
enfin c kand meme bien ke K EST REPONDU bravo

[Thrand]

"Dans tous les cas, une consommation même abusive de cannabis est toujours possible a arrêter sans trop de mal "

Je ne suis pas d'accord... enfin, bon, je pinaille, aussi.

Pour le reste, K, tu pourrais aller à la ligne, quand même . C'est vraiment parce que c'est toi parce que d'habitude je les lis pas hein...

Benji pour recouper ta remarque. Tu as presque raison : la loi interdit la présentation de stupéfiants sous un jour favorable, et donc il est impossible de dire du bien du cannabis.
Par contre savoir si présenter l'absence objective de danger (dans la plupart des cas) du canna est une "présentation sous un jour favorable" est clairement discutable.
Le deuxième point est que ce serait étonnant que cette pauvre lycéenne soit poursuivie pour provocation à l'usage de stupéfiants suite à un tpe... Ca ouvrirait la porte à toutes les contestations, et les lycéens sont chauds ces temps-ci.
Le troisième point c'est que FUXX on s'en fout de la loi vive la justice et vive la révolution

[Anonymous]

oaui j'adore toN TROISIEMEMENT mouaaaarfffffffffffff

[Durban]

çà serait interressant également de lui expliquer qu'il n'y a pas de drogues dures et douces, mais des consommations dures et douces ...

[kriiizzz]

c'est bien ce que j'ai essayé de lui faire comprendre durban...
t'es sur que t'as bien lu ??